Anselm Kiefer et le choix de non maternité : briser pour inventer.

Anselm Kiefer, l'alchimie du livre, iliothèque François Mitterand, Paris 20 oct 2015 - 07 fev 2016

Anselm Kiefer, la brisure deverre, 1990

Le refus de maternité casse avec les modèles de la féminité pour une transformation de la femme.

Une exposition émouvante à la bibliothèque François Mitterand, Ansel KIEFER, l’alchimie du livre  raconte avec une œuvre en particulier, comment les choses brisées expriment que l’on est appelé à aller ailleurs, plus loin, ou autrement. (20 octobre 2015 – 20 février 2016)

Voici donc un entassement de plus d’un mètre de feuilles de plomb entouré de grands débris de verre. Kiefer propose une réflexion avec une œuvre inspirée d’un mythe hébraïque sur l’origine des humains. Ce mythe rapporté par un mystique du XVI° siècle Isaac Louira, explique que les Séphirotes, puissances créatrices, tentent de s’incarner en se glissant dans des vases de verre, symboles des attributs de Dieu. Les vases se brisent aussitôt, car la lumière divine est trop forte pour le verre.

Les femmes qui brisent les modèles traditionnels du féminin, ne sont-elles pas habitées par quelque chose de plus grand qu’elles, ce qu’elles vont devenir ?