Désir d’enfant, une énergie
qui peut s’orienter autrement
Ce qui se passe dans le développement naturel de l’enfant est parfois transformé en choix de culture. Pour les No kids, ce choix est porteur de la même énergie vitale que celle qui conduit à la maternité.
Le développement de tout enfant passe par le désir
Selon la théorie de l’inonscient désirer signifie deux choses : retrouver ce que l’on a perdu et dont on conserve le regret ; et aussi, autre définition: chercher à obtenir ce qui est difficile à atteindre, parce qu’il y a obstacle. Au cours de son développement, tout enfant connaît ces deux aspects du désir.
A 2 ans se met en place la nostalgie du paradis perdu. L’enfant éprouve le besoin de prolonger le bonheur des premiers temps, tout proches du corps maternel, dont il se sent maintenant de pus en plus éloigné. Il veut faire un enfant à sa mère, le garçon comme la fille, par ce qu’il désire lui aussi, être celui qui prodigue des soins.
(Nicolas Poussin : le Paradis)
On sait aussi qu’à 4 ans une fillette entre en rivalité avec sa mère pour obtenir un enfant de son père. Elle désire un enfant de lui. Là s’origine le besoin de conquête.
Les No Kids donnent un autre cours à cette énergie
Or, justement, on observe chez les femmes qui tournent le dos à la maternité, deux orientations qui rappellent les deux formes du désir d’enfant apparues dans la petite enfance : les femmes sont plutôt dans quête du paradis perdu ( amour à deux, fusion avec la nature, poursuite d’une recherche spirituelle ou autre) ou bien alors, elles sont plutôt dans la conquête d’une réussite (business women et femmes engagées dans la lutte contre la violence du monde).
(Valentina Terechkova, première femme de la conquête spaciale)
Elles se réalisent complètement sans être mères, portées par un désir né dans leur petite enfance, et qui s’épanouit, pour elles, avec bien plus de bonheur qu’à travers la maternité. Elles ont trouvé leur inclination propre.
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