La Madone libertaire. Enquête au musée du Louvre et au-delà

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Lorsque survint l’ange Gabriel, Marie filait. Étonnée, elle laissa quelques fils s’échapper de son fuseau. Ceux-ci flottent encore librement dans l’air : ce sont les fils de la Vierge. Et cette légère échappée, portée par l’imagination populaire, s’oppose à la peinture codifiée de la Mère de Dieu. Au musée du Louvre, Edith Vallée s’est glissée de salle en salle pour surprendre le visage de la Vierge occulté par la tradition. Car, malgré les conventions, une autre image de Marie s’est bien infiltrée dans les œuvres des grands artistes. Et de Giotto à Léonard de Vinci, de Fra Angelico à Véronèse, du Caravage à Picasso, l’auteur mène patiemment son enquête, scrute les toiles représentant Marie, révèle d’infimes détails, accumule de multiples indices, s’abandonne à son intuition…

De cette visite au Louvre va surgir ainsi une nouvelle Madone, loin de l’habituelle figure soumise ou souveraine, une Madone rétive aux institutions, récusant abus de pouvoir, injustice et conformisme, protégeant les hors-la-loi, une Madone admirable pour sa liberté.
 

 

La Madone libertaire – Edith Vallée
Essai
Imago, 2002

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La presse en parle :

Soumise ou souveraine. La Mère de Dieu a une image strictement codifiée par l’Eglise, mais celle-ci n’a pu empêcher que des représentations très différentes arrivent jusqu’à nous.
liberation.fr, « Edith Vallée. La madone libertaire », le 19/09/2002