Le parcours d’Edith Vallée

Edith Vallée- Photographie © Rita Scaglia

Edith Vallée- Photographie © Rita Scaglia

Édith Vallée naît dans les Landes, pins, dunes, océan. Elle vit et travaille à Paris. En 2014, elle remet en question sa première analyse du choix de non maternité et expose sa nouvelle perspective dans un roman.

Recherches sur la non maternité

Docteure en psychologie, elle soutient sa thèse sur les femmes qui ont fait le choix de ne pas avoir d’enfant, on ne disait pas encore Childfree. Elle mène également un cursus en histoire de l’art à l’Ecole du Louvre.

Après une première collaboration avec Françoise Dolto à l’hôpital Trousseau auprès d’enfants et de parents en difficulté, Edith Vallée s’oriente vers les Ressources Humaines et le conseil auprès de personnes en recherche de leur voie professionnelle et personnelle.

Au delà de cette activité, elle se réalise dans sa vie de couple, d’auteure, et dans la création artistique : encres, sculptures sur bois flotté.

Engagement de Childfree

Par l’écriture, Édith Vallée veut participer à l’évolution des mentalités à partir des questions que posent les femmes, le dos tourné à la maternité.

Dans les années 1970, le choix se dit dans une ambiance de contestation bruyante. Affrontements. La publication de la première version de « Pas d’enfant dit-elle » passe presque inaperçue : l’idée est prématurée. Les femmes se battent sur bien d’autres fronts urgents : l’émancipation, la dépénalisation de l’avortement, la lutte pour exister sur le marché du travail. Pas encore la parité.

Dans les années 1980 et 1990 le choix de non maternité choque moins. Énoncé dans une confidence à deux, il suscite curiosité, attention, intérêt. Mais dès lors qu’il s’exprime en public, il provoque des réactions moralisatrices de rejet, avec les jugements habituels : femmes égoïstes, incomplètes, voire monstrueuses.

La liberté de penser

Édith Vallée publie « La Madone libertaire ». Son analyse des peintures sur la Vierge au musée du Louvre explique : ce que l’on a toujours dit sur la Vierge, cache une autre réalité ; elle a un esprit libertaire, comme son fils.

En 2003 se crée le mouvement « Ni pute ni soumise ». Slogan incomplet, auquel il manque « ni obligatoirement mère ».

Dans un même esprit de liberté, non plus de penser, mais à SE penser, elle publie alors une version enrichie de « Pas d’enfant, dit-elle » pour dire que les femmes sont femmes aussi sans être mères. Cette édition provoque un fort intérêt des Media -télévisuels et presse écrite – sur plusieurs années…

Nouvelle perspective sur le choix de non maternité

En 2014, trente ans après ses premières analyses pour appréhender ce qui se passe chez les femmes qui tournent le dos à la maternité, elle révise sa compréhension du phénomène. Les femmes ont changé, la société aussi. Édith Vallée publie alors un roman, « Pas d’enfant pour Athéna ». En suivant à la trace les sept voies qu’empruntent les Childfree en train de réaliser leur désir profond, elle expose une interprétation du choix de non maternité toute autre.

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Édith Vallée dans les médias

  • Portait d’Yves Durand dans le Courrier de l’Ouest du 10 janvier 2015 : Lire le portrait Édith Vallée
  • Chérie 25 avec Véronique Mounier pour « Sans tabou » (2013)
  • NEMLA, association interuniversitaire aux US, participation à un colloque en littérature étrangère sur le thème des non-mères par choix. (2001)
  • France Info avec Pascal Le Guen, pour « Tout comprendre » (2012)
  • RFI avec Emmanuelle Bastide, pour « 7 milliards de voisins » (2012)
  • TV Suisse avec Maria Pia Mascaro, pour « Mise au point » (2010)
  • participation à un documentaire long métrage avec Isabelle Moeglin, « Destins de femmes sans enfant »(2007)
  • France 5 avec Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes pour « Le magazine de la santé au quotidien » (2006)
  • passage à TF1 (2005)
  • Sur Europe 1 avec Valérie Duriez « Parlons-nous » »(2005) et avec Laurence Ferrari (2006).