Manifestation des femmes le 8 mars
Des femmes et des hommes
Nous nous sommes retrouvées à Paris entre Bastille et Richelieu Drouot sous le soleil avec nos colères, nos fiertés, nos joies.
Les femmes
L’une d’entre nous a écrit pour la colère :
« Nos corps, nos identités et nos histoires nous appartiennent. Ils n’appartiennent ni aux hommes, ni à l’Etat. Nous ne leur laisserons pas.
Contrôle policier, contrôle judiciaire, contrôle médical, contrôle politique, contrôle économique, contrôle social, contrôle moral. »
Un bon nombre d’Espagnoles et d’Espagnols se sont joints à nous pour protester contre la menace de suppression du droit à avorter dans leur pays. Menace qui risque de s’étendre partout.
Les lesbiennes portaient une banderolle où on lisait seuleument, FIERES.
Et la joie d’être ensemble, cela se voyait,
Les hommes
Ils étaient là, solidaires : de jeunes pleins de bonne volonté, il faut y croire, et des hommes mûrs, comme ceux de la Ligue de droits de l’Homme, bien conscients que le grang H désigne l’être humain, hommes et femmes. Attachés à l’historique de leur fondation (La Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen), ils sont très ouverts pour expliquer les raisons d’un tel prolongement, mais pas prêts à changer leur intitulé.
De toutes façons, on avance.
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